« Ce cheval me plaît beaucoup, mais c’est le premier que je vois, je ne peux donc pas l’acheter .»
Quel vendeur n’a pas entendu cette petite phrase !
Cette remarque peut me sembler judicieuse lorsque l’adéquation entre le cavalier et la monture essayée est loin d’être réalisée ou lorsqu’une caractéristique du cheval gêne l’acquéreur et qu’il va devoir peser le « pour » et le « contre ».
Mais lorsque la personne a le « coup de foudre » pour le physique du cheval, qu’au fur et à mesure de la séance d’essai l’harmonie se crée et que le plaisir est là, je trouve absurde de décider par principe d’essayer d’autres chevaux
Peut-être, serait-il honnête de la part de gens venant essayer des chevaux qu ‘ils n’achèteront pas de toutes façon parce qu’ils sont au début de leurs recherches, de proposer de payer le temps qui leur est consacré
Cette attitude de principe est d’autant plus illogique qu’il est fréquent, qu’après avoir essayé d’autres chevaux, la personne veuille réessayer le cheval « coup de foudre » ; et souvent celui-ci est déjà vendu.
Quel que soit le cheval qu’on achète, il y a une notion de risque ; nul ne peut affirmer que les relations entre l’humain et sa monture iront en s’améliorant ou en se détériorant. Personne ne sait jusqu’à quel point le cavalier pardonnera les faiblesses et les erreurs de son cheval… et à quel point le cheval pardonnera les erreurs de son humain. On peut voir 1, 10 ou 50 chevaux, réfléchir une minute, une journée ou un mois, la relation cheval / humain reste une aventure ponctuée de difficultés et de satisfactions.
Cette énergie intellectuelle dépensée en multiples hésitations et comparaisons mieux vaut l’utiliser pour trouver des solutions pour sans cesse améliorer la compréhension de l’esprit « cheval ».
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